Diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées (ingénieur général des ponts), Bruno Sportisse est également docteur en mathématiques et titulaire d’une habilitation à diriger des recherches en géophysique.
Après sa thèse sur les systèmes dynamiques de grande dimension, il coordonne au sein d’Inria une action de recherche concertée sur la simulation numérique en environnement avant de créer, aux côtés d’Isabelle Herlin en 2003, l’équipe-projet CLIME consacrée à l’assimilation des données. Parallèlement, il fonde et dirige un laboratoire de R&D conjoint entre EDF et l’École nationale des ponts et chaussées sur la simulation numérique de la pollution atmosphérique et les risques industriels puis est nommé en 2008 directeur du transfert et de l’innovation chez Inria.
Bruno renforce son implication auprès de la sphère publique à partir de 2012 en devenant conseiller Innovation et Numérique de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, puis directeur de cabinet adjoint de la ministre déléguée à l’Innovation, aux PME et à l’Économie numérique. Il pilote alors l’élaboration du plan interministériel « Une nouvelle donne pour l’innovation » dont le lancement de la French Tech était une mesure phare.
En 2014, il devient directeur général délégué d’une ETI française du textile médical, Thuasne, dont il engage la transformation digitale, avant de créer, en 2016, avec Agnès Guerraz et Eric Gaussieren, la startup Skopai, fondée sur l’intelligence artificielle appliquée au secteur de l’innovation et du VC.
En 2018, il est missionné par le gouvernement pour proposer l’implémentation d’une agence européenne de l’innovation de rupture en articulation avec la mise en place du European Innovation Council. Il sera d’ailleurs le seul Français à devenir membre en 2019 de l’Advisory Board de l’EIC.
En juillet 2018, il est nommé par décret du président de la République président-directeur général d’Inria. Son engagement constant en faveur d’un numérique à impact lui vaudra, la même année, d’être promu chevalier de l’ordre du Mérite par le ministre de l’Économie et des Finances.
Collège du fondateur